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L'etrange vie d'un glacon
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22 novembre 2007

Banalités et autres histoires

Dans la rue, je ressemble à un farfadet tout droit sorti d’une forêt enchantée, m’a dit B. Ca me fait sourire. Quitte à ressembler à quelque chose, autant que ce soit féerique.

On a passé l’aprem sur Lille avec Kournikova. On se rapproche tranquillement de plus en plus depuis qu’elle est revenue de Hollande. J’crois que ni elle ni moi ne l’avons cherché. C’est juste qu’il y a quelque chose entre nous qui fait qu’on est toujours partout ensemble sans que personne ne soit choquer. Quand Kournikova est seule, on lui demande où je suis, et quand je traîne mes pieds toute seule a Lille, on me demande où je rejoins Kournikova, comme si c’était juste logique pour tout le monde, que si je marche, c’es pour la rejoindre quelque part.

Y a les herbes folles sur Lille vendredi soir. Je veux absolument aller les voir. En plus j’aime bien la salle du Biplan, c’est petit et ça me rappelle le Sand. Le Sand qui ne ressemble plus à rien ces derniers temps. Les habitués ne viennent plus, les nouveaux ont l’air chiant et ne parlent à personne. Je repense à ce que c’était en mai. Comme j’étais heureuse en mai. Il y avait l’américaine, mon anniversaire. J’ai des souvenirs en chamalow qui me bouillonnent la tête. Tous datent de mai. Avant que tout commence à partir en miette. A commencé par le grand père. Je crois que la boucle heureuse est bouclée, mais j’ai juste du mal à l’accepter. Kournikova aussi. Alors comme deux vieux chiens errants on s’obstine à y aller encore, juste pour au final, s’emmerder comme jamais. Mais je la sens arriver, la nouvelle boucle. Le vide ne me fait plus vraiment peur, il me permet de faire tout un tas d’autre chose. J'écris. Je caresse mes quatre cordes.

Ce week end on fête  l'anniversaire de Kournikova.

Je n’ai pas vu Costa depuis le 3 novembre.

Je me suis coupée l'index gauche.

La grève est reconduite.

Catherine est enceinte. Ma Catherine. Plus d’un an que je ne l’ai pas vu. Anthony est venu me voir sur internet, un moment qu’on ne se parlait plus, et il m’annonce qu’elle a un bout de lui dans le bide, et que c’est pour juin. J’crois que j‘aurais pas pu être plus heureuse. Ca fait tellement longtemps qu’ils galérent, tous els deux. Elles aux Etats Unis, lui en France. Ils se voient au compte goutte et malgré tout leur amour tient le coup, bien plus que celui des gens qui se voient tous les jours. Y a des amours comme ça, dont on sait qu’ils valent plus que les autres. Je l’ai appelé pendant une heure. On a parlé de tout un tas de conneries et ça m’a fait du bien. Me rappeler que les gens biens sont là. Pas seulement dans mon imagination débordante.

Je vais bien.

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Commentaires
B
"Je vais bien." (...ne t'en fais pas.)<br /> <br /> Je lis tout de même un peu de désespoir de trouver de l'amour. Tout semble si empli de mélancolie.<br /> <br /> Tu y crois parce qu'il faut. Parce qu'un jour un imbécile a peut etre dit qu'il fallait penser joyeux plutot que de s'enterrer.<br /> <br /> Je sais. Je suis méchant. Critique et méchant.
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